A midi
Ali Seriati déclare qu’il n’a pas bougé de son bureau qui se trouvait au palais de Carthage. A midi, il reçoit un coup de téléphone de la part du président qui lui demande de préparer les passeports de Houssem Trabelsi et de sa famille. L’ancien directeur de la sûreté passe à son tour, un appel à Amjed Al-Daberi chargé de faire les passeports de la famille présidentielle.
Quelques instants après, Ali Seriati apprend que le gendre de Ben Ali, Marouen Mabrouk, n’a pas été autorisé à prendre l’avion sous prétexte que son passeport ne comportait pas le timbre adéquat. A. Seriati tente de joindre le responsable de l’aéroport, Samir Tahrouni, cependant, une autre personne se fait passer pour ce responsable.
Ali Seriati s’aperçoit de cette imposture. Il comprend que la situation est de plus en plus inquiétante, surtout depuis le vol de plusieurs armes à feu des postes de police, deux jours avant la chute du régime.
A Trois heures de l’Après-midi
A cette heure précise, l’ancien président demande à voir Ali Seriati qui se dépêche de se présenter à son bureau. Ben Ali lui demande de préparer l’avion présidentiel pour que son épouse, Leila Trabelsi, sa fille Halima et son fiancé Mehdi Belkaied, son fils Mohamed Zine Abidine, ainsi que quelques membres de la famille et des domestiques puissent aller en Arabie Saoudite pour faire une Omra en attendant que la situation se calme.
Pendant ce temps là, Ali Seriati apprend que quelques membres de la police et de la garde nationale se sont rebellés en rejoignant les rangs des manifestants.
A Quatre heures
L’avion présidentiel est prêt à décoller. Le président déchu accompagne sa famille pour s’assurer du bon déroulement du vol en direction de l’Arabie Saoudite. L’ancien président arrive à 16h30. Il n’avait sur lui qu’un porte document. Il décide de le mettre en lieu sûr, dans l’avion.
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